Et oui! L’été arrive, les oiseaux gazouillent , le soleil est de retour mais les moustiques aussi !
Depuis quelques années, le moustique tigre (ou Aedes albopictus de son vrai nom) venu d’Asie s’est installé en France. Reconnaissable par ses rayures blanches, il peut transmettre diverses maladies comme la dengue, le chikungunya, et la maladie à virus Zika. Je vous rassure, le risque est relativement faible, avec 9 cas de dengue et 3 cas de Zika autochtones l’année dernière. Mais, comme il vaut mieux prévenir que guérir, autant se protéger 😉
Le nombre de département touché augmente régulièrement, et la Seine Saint Denis fait bien évidement partie de la liste.
Comment se protéger du moustique tigre ?
Pour se protéger des piqûres, il faut privilégier le port de vêtements couvrant (manches longues et pantalons) et chaussures fermées. Pas toujours pratique quand il fait chaud, mais c’est efficace.
L’utilisation de répulsif cutanés est une solution efficace.
Il existe trois traitements répulsifs efficaces :
- L’icaridine
- Le DEET
- IR3535
On les retrouve dans les répulsifs comme Cinq sur Cinq, ou Insect Écran. Une attention particulière sera porté sur les enfants, tous les produits ne sont pas adaptés aux tous petits!
L’utilisation de moustiquaires imprégnées ou non de répulsif permet de se protéger (ou de protéger les enfants) et de passer des nuits tranquilles 🙂
Pour les nouveaux nés, il faudra privilégier la moustiquaire. Bébé étant la plupart du temps dans les bras des parents, ceux ci n’auront qu’à s’appliquer du répulsif sur leurs peaux, (bébé sera ainsi protégé)
Il faut savoir que l’institut Pasteur de Lille ne recommande pas l’utilisation des formulations à base d’huiles essentielles dont l’efficacité est inférieure à 20 minutes, pas plus que les traitements homéopathiques, ou les bracelets répulsifs.
Que faire en cas de piqûre?
Déjà, il ne faut pas se gratter! (même si ça démange !)
Le premier geste simple à réaliser est de désinfecter la piqûre avec de la Biseptine ou du Diaseptyl ( ou un autre désinfectant). Si vous n’avez pas de désinfectant sous la main, de l’eau et du savon sont aussi une bonne option 🙂
Ensuite, en fonction de l’âge et de l’habitude de chacun, on pourra appliquer soit :
- Un dermocorticoïde à base d’hydrocortisone comme le Cortisedermyl ou le Cortapaisyl
- Un antiprurigineux comme l’apaisyl (mais il est photosensibilisant)
- Une lotion après piqûre disponible chez différent laboratoire d’aromathérapie.
Si on ne se gratte pas, et que la désinfection a été bien faite, il y a peu de chance que le bouton de moustique se sur-infecte. Mais il reste important de surveiller l’évolution, et d’assurer que le bouton disparaisse en quelques jours.
Comment limiter sa prolifération ?
Pour limiter la prolifération des moustiques, il faut éliminer les gîtes larvaires, c’est à dire toute eau stagnante.
En effet, la femelle pond sur des surfaces solides se situant à quelques millimètres au-dessus d’une eau stagnante.
Pots, coupelles de pot, vase, arrosoir, il faut faire la chasse à tout ce qui contient de l’eau. Les récipients doivent tous être vidés. Si ce n’est pas possible, il faudra soit le remplir de sable (pour les coupelles par exemple), soit poser une moustiquaire par dessus.
Il faudra penser aussi à vérifier le bon écoulement des gouttières, pour éviter encore une fois toute eau stagnante.
Si vous voulez en savoir plus sur le sujet, vous pouvez aller faire un tour sur https://vigilance-moustiques.com/